La Première guerre mondiale, apogée et déclin de la domination européenne. La confrontation des systèmes d’alliances, dirigeants, stratégies et matériels. De la course à la mer à l’armistice de novembre, en passant par la révolution russe et l'intervention américaine.
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Le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919 dans la galerie des Glaces du palais de Versailles entre les Alliés et l'Allemagne, a mis fin à la Première Guerre mondiale. Parce qu’il règle un conflit mondial, inédit et meurtrier, entre plusieurs dizaines de pays sur plusieurs continents, le traité de Versailles est un moment essentiel dans l’histoire du XXe siècle. Exclus des discussions, les vaincus subissent de lourdes sanctions. Le traité de Versailles, qui marque l’humiliation allemande et la montée en puissance des États-Unis d’Amérique, déclenchera une nouvelle flambée des nationalismes et contribuera à provoquer une nouvelle guerre mondiale vingt ans plus tard.
L'armistice du 11 novembre 1918 a mis fin à la Première Guerre mondiale. Signé à Rethondes dans un wagon du général Foch en pleine forêt de Compiègne, il sonne l’arrêt des combats entre les alliés et l’Allemagne qui durent depuis quatre ans. La Grande Guerre aura été responsable de la mort de 9 millions de soldats dont 1,3 millions pour la France et de 15 millions de civils. Le 11 novembre deviendra officiellement jour de commémoration nationale en 1922 pour célébrer la mémoire des anciens combattants.
Durant la Première Guerre mondiale et pour la première fois de l’Histoire, 49 chars ou « tanks » sont engagés dans le cadre de la bataille de la Somme, le 15 septembre 1916. Ces « engins blindés à chenille » devaient bientôt devenir des chars capables de franchir les cours d’eau et les massifs forestiers. Si le concept du char d'assaut remonte loin dans l'histoire, le développement d’un véhicule blindé opérationnel ne deviendra possible qu’au début du XXe siècle, après l’invention du moteur à combustion interne et des chenilles. Des chars capables de mettre un terme à la guerre de position et décidant de l’issue de deux guerres mondiales, révolutionnant par là même l’art de la guerre.
Les quatorze points de Wilson sont des propositions faites par le président des États-Unis Thomas Woodrow Wilson dans la perspective de la victoire des Alliés lors de la Première Guerre mondiale. L’objectif de ces propositions était de définir les buts de guerre des Alliés et d’établir les fondements d’une paix juste et durable. Formulés par le président Wilson dans un discours adressé au Congrès des États-Unis, le 8 janvier 1918, les principes contenus dans les « quatorze points » furent largement repris dans la charte constitutive de la Société des Nations.
Le 25 Avril 1915, la Péninsule de Gallipoli, point stratégique entre la Mer Egée et le détroit des Dardanelles, est prise d’assaut par la Force Expéditionnaire de Méditerranée (MEF: Mediterranean Expeditionary Force). Comprenant des unités britanniques, australiennes, néo-zélandaises et françaises, la MEF est placée sous le commandement de généraux britanniques. Son débarquement à Gallipoli est en réalité la deuxième phase d’une opération combinée, qui a commencé dés le 19 février 1915 mais cette opération fut un échec pour les Alliés.
Le 16 avril 1917 la vallée de l’Aisne voit se jouer le début de la plus grande offensive française depuis 1914. C'est sur un plateau calcaire du nom de Chemin des Dames que le général Nivelle, commandant en chef des armées françaises, a choisi de faire porter son effort. Ce sont deux armées françaises (Vème et VIème, soit près de 30 divisions et 200 chars) qui s’ébranlent en ce jour, avec en tête ces quelques mots du généralissime : l'heure est venue, confiance, courage et Vive la France ! L'offensive du Chemin des Dames tournera au fiasco et coûtera son commandement à Nivelle, remplacé par Pétain. Elle sera pour une bonne part responsable des mutineries de l’année 1917.
Occulté par les noms des grandes batailles de 14-18 telles que Verdun, la Champagne ou encore l’Artois, le Vieil-Armand ou Hartmannswillerkopf demeure largement méconnu, bien que l’intensité des combats qui s’y déroulèrent en font l’un des champs de bataille les plus meurtriers de la guerre, compte tenu de la petitesse du terrain. L’aspirant Martin, soldat ayant servi au Hartmannswillerkopf, écrivit notamment dans un témoignage : « Je n’ai jamais vu pareil charnier et durant les années suivantes je ne verrai pas, même à Verdun, pareil entassement de cadavres en un terrain aussi chaotique sur un si petit espace ».
A cause de la guerre civile qui oppose les bolchéviques aux "russes blancs", un traité de paix est signé le 3 mars 1918 entre le gouvernement de Russie et les Empires centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie et Turquie) à Brest-Litovsk. Convaincu alors de la nécessité de la paix immédiate pour donner un avenir à la révolution d'Octobre, Lénine signa un cessez-le-feu dès novembre 1917 et engagea des négociations de paix avec l'Allemagne. Un répit pour les bolchéviques acquit au prix d'humiliantes concessions territoriales.